mercredi 20 août 2014

Une présentation s’impose

Bonjour à toi, lecteur du web !


Moi c’est Orélie-Antoine Bordesoule, mais tout le monde m’appelle Orélian. Je suis un jeune garçon dont l’aventure est ancrée dans l’âme. Mon plus grand rêve ? Devenir un détective aussi renommé que Sherlock Holmes ou Hercule Poirot, mes idoles.
Mon prénom plus qu’original provient de l’histoire de France, de ton histoire. En effet Orélie-Antoine était le prénom d’un Français devenu roi de Patagonie au XIXème siècle. La Patagonie, ce pays d’Amérique du Sud si lointain et si exotique, je n’y suis jamais allé, pas plus que mes parents ou mes deux grands frères, mais il évoque l’aventure, l’exploration et le mystère… Et pour le coup, on peut dire que cela me correspond plutôt bien !

Si mon prénom a pu t’apparaître inconnu, je pense que tu ne resteras pas indifférent à mon nom de famille, Bordesoule. Mais si, souviens-toi, le clan des Bordesoule, ces fameux jeunes détectives découvreurs de mystères… et bien ce sont mes cousins ! Même si je n’ai pas forcément grandi avec eux, et que je ne les vois qu’aux réunions de famille qui s’organisent chaque année au Parlement, dans la vallée de la Creuse, je les ai toujours admirés. De nombreux livres retracent d’ailleurs leurs enquêtes. Je les ai lus et relus, en rêvant de devenir un jour comme eux et de rencontrer l’Aventure avec un grand A. 


A neuf ans, bientôt dix, je suis déjà un grand. Bien sûr, aux yeux de Papa ou de Maman, je suis encore leur « bébé » (brr… je déteste qu’ils m’appellent ainsi), mais moi, je sais que j’ai les capacités d’être un bon détective. Non seulement j’ai ça dans le sang, chose qui a été démontrée par le bon flair de mes cousins, mais en plus j’ai mes propres astuces à moi, ma touche personnelle. Sur mon skateboard (planche à roulettes) je suis en effet très efficace pour faire une filature (suivre un suspect) et grâce à mon couteau suisse unique, j’ai tous les outils imaginables à portée de main. Mais mon couteau adoré, je t’en parlerai plus en détails une prochaine fois !

Enfin, si tu veux apprendre à me connaître, à connaître ceux qui m’entourent, les mystères que j’ai dû résoudre, et les lieux énigmatiques que j’ai visités, je t’invite à continuer la lecture par ici !

A bientôt pour de prochaines aventures,

Orélian.


Un Vendée Globe pas comme les autres




Il serait peut-être temps que je te parle de mon histoire. Celle de mon enquête sur le mystère d’Arundel.
En fait, si Papa et moi on est venus aux Sables d’Olonne, ce n’était pas du tout pour que je joue au détective. C’était pour assister au départ du Vendée Globe et surtout rencontrer le skipper qui allait naviguer sur le bateau sponsorisé par Papa. Papa en effet a construit une société qui regroupe plusieurs productions alimentaires d’artisans de notre région, le Berry. En fait, Papa a commencé par produire du fromage de chèvre, puis a produit des légumes en quantités de plus en plus importantes. Comme il a vu que ses productions marchaient bien, et qu’il voulait promouvoir le terroir du Berry (les produits locaux de la région) il a créé une sorte de société appelée Au Régal du Berry. Cette société fait travailler ensemble des boulangers, des charcutiers, des vignerons, des producteurs de miel et pleins d’autres types d’artisans de la région. Au Régal du Berry vend donc tous ces bons produits alimentaires à l’ensemble de la France.
Afin de se faire connaître, Papa a décidé de sponsoriser un bateau du Vendée Globe, c’est-à-dire d’habiller le bateau aux couleurs de la société et d’écrire son nom en grand sur la coque du bateau. De plus, le skipper (celui qui navigue sur le bateau) doit manger pendant les 80 jours d’épreuve exclusivement des produits de la société Au Régal du Berry et faire des expériences scientifiques pour tester la résistance des produits berrichons aux dures conditions de navigation. Cela permet à Papa de faire connaître sa société au monde entier grâce aux médias qui suivent l’épreuve et retransmettent les images, et surtout, si les produits résistent au voyage, de les exporter ensuite partout sur le globe.

Enfin voilà, ça c’était la façon normale dont les choses devaient se dérouler quand nous sommes arrivés. La première journée rien à signaler : nous visitons, émerveillés avec Mathias, le bateau et rencontrons même le skipper. Papa installe les équipements scientifiques qui permettront au skipper Tanguy Guénolé de faire ses expériences, et lui donne quelques recommandations pour le voyage. Mais quand nous revenons le lendemain, soit la veille du départ des bateaux, Tanguy Guénolé, le skipper du bateau, a disparu et les équipements sont démontés ! Alors que Papa croit à un simple incident, Mathias et moi-même sommes convaincus qu’il y a anguille sous roche…C’est-à-dire que nous croyons que quelqu’un veut du mal ou au skipper ou à Papa. A partir de là, Mathias et moi enquêtons et nous nous rendons compte que le Vendée Globe de cette année s’annonce bien plus mouvementé que les derniers !   

Mais je ne t’en dirais pas plus, car si tu veux savoir ce qu’il est arrivé à Tanguy Guénolé, tout est dans mon récit « Orélian Bordesoule et le mystère d’Arundel ».

A bientôt pour de nouvelles aventures,


Orélian.

La tour d'Arundel


 
Dans mon enquête sur la disparition de Tanguy Guénolé, j’ai dû visiter la tour d’Arundel, la vieille tour du Château de Saint-Clair qui se trouve sur le quai des Boucaniers. Cette vieille tour domine le quai et permet une vue sur toute la ville et les marais. Mathias m’a même indiqué qu’une table d’orientation datant de 1911 se trouve à son sommet et qu’elle permet de se repérer en décrivant les paysages que l’on peut observer.
Comme la mystérieuse disparition de notre skipper était liée à cette tour, nous avons dû, en bons détectives, faire des recherches dessus, Mathias et moi. Heureusement pour nous, son père possède une collection impressionnante de livres historiques sur la ville. J’ai donc pu lever le voile sur les mystères de cette tour avec des ouvrages presque aussi vieux qu’elle ! En effet, cette tour a été construite il y a fort longtemps, au Moyen Age, par les Princes de Talmont. C’est le monument le plus ancien des Sables d’Olonne. Elle mesure plus de 34 mètres de haut… et compte 127 marches ! J’imagine les chevaliers qui devaient monter et descendre les marches en armure pour défendre la tour… et je les plains !


En effet, cette tour a été initialement construite pour servir de donjon, soit la partie de défense d’un château fort. Et durant toute son histoire, la tour n’a cessé d’être l’objet de conquêtes. J’ai lu qu’elle a été conquise par Soubise, un chef protestant en 1622, puis qu’elle a servi a défendre la ville sous Louis XIII, avant d’être bombardée par les Anglo-hollandais en 1796. Heureusement pour la tour, celle-ci a été rachetée par l’Etat quelques années plus tard, puis restaurée afin d’être transformée en Musée de la Mer.
On peut donc dire que cette pauvre tour aura eu la vie dure… et longue ! Mais je ne peux douter de son utilité, puisqu’elle a non seulement servi de défense au château, mais aussi de phare. D’ailleurs, pendant plus de 600 ans, cette tour aura été le seul phare de Vendée ! Impressionnant, non ? 

Maintenant, à toi d’épater tes amis et ta famille avec tes connaissances sur cette tour !

A bientôt pour de nouvelles aventures,

Orélian.

mercredi 6 août 2014

« Elémentaire, mon cher Watson ! »


Avant de te raconter plus en détail ce qu’il s’est passé à la Tour d’Arundel aux Sables d’Olonne, il est important que je te parle de celui qui m’a aidé tout au long de cette drôle d’affaire : mon copain Mathias. Lui et moi, on ne se connaissait pas avant que j’arrive aux Sables pour la course du Vendée Globe. C’est le fils de l’ami de Papa qui nous a hébergé cette semaine-là. Il a le même âge que mois, neuf ans presque dix, enfin presque. Il a en effet quatre mois de moins que moi. Et c’est important.
Si Mathias fait à peu près ma taille, il ne me ressemble pas du tout physiquement. Il a une figure toute ronde, des cheveux carotte et des tâches de rousseur sur tout le visage. Il est très sportif, comme moi, même s’il ne fait pas du tout le même sport que moi. Du coup, lors de ma semaine chez lui, nous nous sommes mutuellement enseigné nos sports préférés : lui, le kite surf et le char à voile, et moi, le skateboard (planche à roulettes). 




Les deux sports qu’il pratique sont très sympathiques mais surtout très physiques : le kite surf est une planche de surf tractée par un parachute qui glisse sur l’eau et permet de faire toute sorte de figure, et le char à voile est un mélange entre le bateau à voile et les caisses à savon, ces drôles de petites voitures fabriquées maison qui lors des courses doivent être le plus original possible. Bref, avec le char, tu peux rouler sur la plage tout près des vagues et tu es poussé par la force du vent.
Mathias est un garçon tout aussi curieux que moi, même s’il ne réussit pas à connecter aussi vite que moi les différents éléments d’une enquête. Disons qu’il serait le Watson de Sherlock Holmes. Un assistant qui constate après le détective principal que sa logique tient la route (comme le souligne la fameuse réplique « Elémentaire mon cher Watson ! »), mais un assistant loyal qui reste utile dans la recherche d’indices. 
Il est vrai que sans l’aide de Mathias, je n’aurais jamais réussi à résoudre le mystère de la disparition de Tanguy Guénolé. Mon copain connaît la ville des Sables d’Olonne comme sa poche, alors que moi j’y allais pour la première fois. Qui plus est, son père possède une imposante collection de livres d’Histoire sur la ville qui nous a vraiment aidé pour notre enquête.

On peut dire que cette enquête résolue ensemble nous a sacrément rapprochés Mathias et moi. Désormais, nous partageons la même passion très puissante pour l’Aventure et le Mystère et voulons enquêter ensemble. Mathias voudrait que nous nous surnommions « Orélian & Mathias : les jeunes détectives » mais je pensais plus à « Orélian et associés ». Mais ce n’est pas sûr qu’il accepte !
Enfin, si jamais il t’arrive de vivre une histoire un peu bizarre et énigmatique…Tu sais qui contacter !

A bientôt pour de nouvelles aventures,

Orélian.